Là, pas de photo. Je ne trouvais pas celle qui aurait pu traduire mon moral bas d'aujourd'hui, et des autres jours aussi. Voilà bien plusieurs jours que je reste dans un marasme terne. Je sais bien que chacun d'entre-nous passe par cette période un jour ou l'autre, mais peu en parle. Moi, j'ai décidé de l'écrire. Remise en question, travail, vie active, tout cela me donne des doutes. J'ai parfois cette impression d'être sous un brouillard si épais, qu'il m'est impossible de retrouver mon chemin. N'avez-vous jamais eu cette sensation de voler au-dessus de vous même ? De voir les gens dans la rue au ralenti ? Plongé dans des milliers de questions sans réponses, j'en arrive à avoir des moments d'absences ! Alors je questionne mes cartes. Mon entourage. Mon corps me donne des signes. Et moi j'attends inlassablement un signe de la vie. " on oublie pas, on accumule " disait Pierre Bachelet. N'es-ce pas une réponse à mon état ?
Mais je garde espoirs, car autour de moi, certains de mes amis essaient de m'aider, tout au moins ils m'écoutent. Et moi, j'attends le moment ou le soleil reviendra, et le brouillard se dissipera. En attendant, je vis mes émotions, parfois caché car il le vaut mieux. Je sais au plus profond de moi-même que le jour ou j'irai mieux va arriver, et cela ne serai tarder.
Et je me sentirai une fois de plus grandi, prêt à affronter une période mémorable.
Merci à vous chers amis d'être si présent.
3 commentaires:
Ton triste état me touche. Aucune photo pour décrire ton moral ? Moi je crois qu’il y en aurait une : une image de notre ville ces derniers jours. Brouillard épais et bas, pas de jet d’eau à l’horizon, ambiance terne et maussade dans les rues grises et froides… Et parfois dans ma tête, c’est pareil. J’ai des tonnes d’obligations, des gens qui comptent sur moi, des projets et pourtant j’ai la profonde sensation de ne réussir à m’accrocher à rien, de perdre les occasions, de perdre le temps. Et ce temps qui s’écoule inexorablement, de plus en plus rapidement au fil des années qui passent… La vie passe et je reste plantée à l’observer passivement, avec l’impression désagréable de ne pas y prendre une part active, de ne pas la vivre pleinement : elle m’échappe, et ça me ronge de l’intérieur.
D’un autre côté, les jours où le soleil brille, je me dis que ces doutes, ces sombres sentiments sont nécessaires, voire vitaux. C’est important de se remettre en question. On peut même y puiser une certaine force. Et toutes ces émotions, parfois contradictoires, qui voltigent dans ta tête te relient à la vie. Dis-toi que sans elles tu ne serais pas qui tu es, et quant à nous, nous ne serions pas là pour t’entourer !
Tu questionnes tes cartes ??? T'es devenu voyant ? Quand est-ce que tu me lis les cartes pour savoir si c'est un garçon ou une fille ? Arrête ta déprime, on n'est pas en automne, on est bientôt au printemps. En plus, je suis de retour de vacances, alors on peut aller faire la fête. Bisous
Il faut savoir toucher le fond ne serait-ce que pour savoir où il se trouve...
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