Samedi 3 juin, 9h27, gare du Pont. Gérard est là, chaudement habillé. 6 mois que je ne l'avais pas vu ! Quel Ami formidable ! A bord de la Golf rouge de Sandrine ( son amie ) me voilà entrain de traverser le Risoux, direction Boujeon, petit village du Doubs. Gérard avait prévu une visite de sa scierie. Pendant près de 2h, je découvre donc son poste de travail, et découvre le fonctionnement d'une scierie. Les machines tournent, et je comprends comment le bois est découpé.Puis, Gérard m'emmèe au Lac de Remoray, puis au Belvédère, d'ou l'on apperçois L'Abergement Sainte-Marie. Le décor est fabuleux, et la bise nous décoiffe. Les explications de Gérard me passionnent, car il est lui même passionné de cette région.
L'après-midi, ballade Sous-le-Risoux, au pieds des falaises de Roche Champion, à la recherche du fameux passage de Victoria Cordier. Cette balade fut mémorable ! Et heureusement que j'avais le ventre bien plein. A midi j'ai retrouvé Sandrine et Adrien et Charline ( les enfants de Gérard ) à Mouthe. Sandrine venait de préparer un repas étonnant : des pates aux fraises ! Succulent. Bon, je reviens à la ballade. Après les falaises nous retrouvons le Risoud et longeons le sommet du Risoud pour rejoindre la Roche Champion. Sur la dernière photo vous appercevez une borne séparant la Suisse de la France.
Retour vers 19h à Mouthe sous un soleil éclatant. Les températures sont remontées et la bise s'est essouflée. En attendant la raclette au Morbier, chacun profite de prendre un bon bain bienfaisant. Vers 20h je joue au ping pong avec Adrien Charline et Gérard, voilà bien 12 ans que je n'y avais joué ! Soudain, le repas nous apelle, une douce odeur de raclette se répand dans le gîte. La fatigue se fait bien ressentir, faut dire que la ballade fut superbe mais pas de tout repos, car longer les falaises demandait une grande prudence, car des rochers s'écroulaient parfois sous le poids de nos pas. C'est vers 22h45 que je retrouve un bon lit douillet. Gérard et Sandrine m'ont installé dans leur chambre, eux, dormiront au salon, car demain Sandrine commence son travail à 6h. Lumière éteinte, j'apperçois des milliers d'étoiles fluorescentes au plafond, cela me rapelle m'a nuit à l'Abergement Sainte-Marie, le soir ou je rencontrai enfin cet Ami hors du commun : Gérard. C'était en novembre 2005. Mes yeux se fermèrent et je ne vis plus rien jusqu'au petit matin.
Dimanche, 9h45. Pas un bruit. Le soleil chauffe derrière les volets. Je fais ma toilette. Sortant de la salle de bain, une douce odeur de croissants se fait sentir. La table est prête pour le petit déjeuner. Sandrine arrive toute souriante. Le café est servi. Tel à l'hôtel, je suis servi merveilleusement bien. Ce gîte, c'est comme à la maison, tant je m'y sens bien et heureux. Programme de la journée : pique nique à " la bauge " ( refuge ) et ascenssion du Mont d'Or. Ma valise est prête. Je visite lesppartements de vacances, tous plus grands les uns des autres !!!! Ce gîte est superbe !! Après les odeurs de raclette et de croissants, le gâteau préparé par Gérard diffuse une douce odeur de rhubarbe. Comme quand j'étais petit et que maman en faisait aussi. En attendant Gérard, nous jouons avec Adrien et Sandrine à la pétanque. Midi. Je suis à la source du Doubs. La sirène de Mouthe retentit, et me ramène à l'esprit les années de guerre, que j'ai pu lire dans le livre de Victoria. Le site est magnifique, du haut de la falaise, j'observe le village de Mouthe. Après une courte ballade et une pause pique nique ( au sandwitchs préparés par Gérard;et au gâteau à la rhubarbe ) nous prenons le fourgon Peugeot bleu foncé et aux vitres teintées, afin de rejoindre la Petit Echelle, ou nous attend Sandrine. Une nouvelle ballade s'organise : le sommet du Mont d'Or, à 1463m. Durant le chemin, je découvre enfin le CAS de Vallorbe et le refuge de la gymnastique de Vallorbe. Des gens y préparent le repas. Au physique très peu atlhétique, de bons vaudois joue aux boules. Le drapeau de Vallorbe flotte fièrement. Aux alentours de 16h45, nous voici au sommet. Décors grandioses, le Viaduc du day se fait minuscule. Les nuages jouent à cache cache. la bise nous refroidit, et nous incite à reprendre notre chemin de retour. Plus bas, les champs sont magnifiques, les fleurs répandent leur parfum, le spectacle est splendide ! Plus bas, la route en bîtume nous accompagne jusqu'à mi-chemin du retour. Soudain, j'entends un bruit dans le talus, et 2 chamois arrivent en courant à moins de 5 mètres ! Le premier remonte le talu et sautera par dessus la route ( incroyblement beau !! ) et le deuxième rebroussera chemin. Ce court instant fut très fort en émotions. ( PS : Je pense aussi à toi, de l'autre côté du Léman, toi qui vit de durs instants )...
Avant de franchir un lieu incroyable, petite pause et discussions avec un mécanicien de locomotives françaises courant dans la forêt. Il est de repos sur Vallorbe.
Un long chemin surplombe Vallorbe. Des champs et pâturages s'étendent devant nous. Un renard court. La fôret est de nouveau bien présente. Afin de retrouver notre point de départ, il faudra passer au centre de falaises de 30m de haut, dans lequel le chemin descend parfois dangereusement. Si bien qu'il a fallu que Gérard sécurise un passage, car dans son point le plus bas, il y avait au-dessous un gouffre d'au moins 4 mètres !!! De retour au-dessus de ses falaises un superbe mur de pierre sécurisait les lieux. 18h55. Mon départ approche. La Petite Echelle aussi. Un brin de nostalgie m'envahit. Je ne veux pas les quitter. Mais la vue de la gare de Vallorbe m'obligera à me faire une raison, je vais bel et bien les quitter.
Ce week-end restera gravé à jamais en moi. Les enfants sont formidables, Sandrine est douces, si agréable et simple. Pas de méchanceté, que de beaux sourires et douceur de vivre ! Gérard est comme à son habitude, toujours si gentil, bien veillant, à ses côtés j'apprends des choses formidables. Ce week-end, grâce à lui, j'aurai découvert les endroits dont je ne connaissais que le nom, et je me serai rapproché de Victoria Cordier...
Alors Merci pour cette invitation à la découverte. Merci pour votre gentillesse, car je me sens ainsi particulièrement bien avec vous.
1 commentaire:
quand est ce que tu me présentes cette petite famille qui m'a l'air si sympathique???
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