mardi, mars 11, 2008

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi, sans jamais avoir osé me le demander



1978-1982 : Mes débuts

Remontons quelque peu en arrière. Il y a tout juste 30 ans. Claude François disparaissait dans de tragiques circonstances. le lendemain, je fit mes premiers pleurs à la maternité de Genève, la Grande sortie du 12 mars, fût sans doute provoquée par le choc qu'a dû éprouver ma maman à l'annonce de la terrible nouvelle relatée ci-dessus ! Toutefois, grâce à mon arrivée sur terre, cette tristesse dû vite s'effacer !
Ainsi, je découvre ce qu'allait être ma soeur : Nathalie. 5 ans. Presque rousse, et déjà la tête de ce que pouvait bien avoir les ados de l'époque. Mon papa, une moustache digne des pubs de 1818, et ma maman, des robes de couleurs genre un peu délavées....mais y avait pas d'OMO à l'époque ( hihi ).
J'ai grandi à la rue Lamartine, d'abord au numéro 7, puis au 5A. Y avait une petite Coop dans l'immeuble de Roger, au numéro 8, et l'école de Geisendorf, que ma chère et tendre soeur fréquentait déjà.
D'un naturel calme, sympathique, intelligent, et sincère, je suis apprécié de tous.... mais mon arrivée à l'école en 1982 va un peu changer mon caractère envers ma soeur.
Je me souviens de sa chambre : du lit à l'armoire, les meubles étaient de couleur verte, et en bois. La tapisserie de ma future chambre était horrible ! Des ronds bruns qui s'entrecroisaient. Comme jouets fétiches j'avais le petit chien que je tirais dans la rue, et une espèce de poule en bois avec 2 roues en guise de pattes !
A cette époque, mon papa était facteur au PTT, la presse se réduisait à LA SUISSE, et la Tribune de Genève. Mon numéro de téléphone était le 44 36 80. puis le 344 36 80

1982-1989 Mes années d'école à Geisendorf

Ahhh les belles années huitantes ! Mes début à l'enfantine avec cette chère Madame Bonsaver, si droite ! D'ailleurs elle ma valut une méningite, avec hospitalisation, la totale quoi ! Mais a y réfléchir de plus près, j'en ai eu des cadeaux à l'hôpital. Les infirmières étaient très sympa....ma soeur un peu moins ! Alors, je me suis permis quelques petites revanches : chewingum dans les cheveux, nouvelle montre reçue pour sa confirmation dans la machine à laver, découpage de ses poupées ridicules, ainsi que des habits, et du cordon de son petit fer à repasser ! Ahhh, j'en ris encore....
Donc, lors de mes débuts à l'école, je me fais mes premiers amis : Roger ( qui part toujours au ski et qui porte à l'époque une tignasse de cheveux digne de Danièle Gilbert dans MIDI PREMIèRE sur l'ORTF ) Sylvia, avec des joues rouges en hiver comme en été, Stéphane ( qui jouait au Cracoucasse des Schtroumpfs !!! ) Antonella, que j'ai toujours cru Yougoslave et pourtant elle est Suisse, et j'en passe...
Dans l'ordre des années, voici mes maîtresses d'époque :

- Mme Bonsaver 1982-1984
- Mme Duret 1984-1986
- Mme Bagatini 1986-1988
- Mme Chardonnens 1988-1989.

Durant toutes ces années, j'ai vécu ma jeunesse avec beaucoup de joie, malgré le divorce de mes parents courant 1987. Durant cette année, ou en 86 j'ai un doute, je passa quelque temps à la Béroche chez mes grands-parents. Je passais mon temps à faire ma table de multiplication avec Jacqueline ma grand-maman, et mes devoirs, que mon papa m'apportaient. J'avais droit à du pain et du chocolat à chaque quatre heures. Les avions Mirage III qui passait au-dessus de la ferme m'ont donné le goût pour les maquettes, que Roger et julien amenaient parfois à l'école.
Mes anniversaires étaient super. 2 ce sont passés au seul Mc-Do de Genève, celui du Mont-Blanc. Parfois, quelques flaches me reviennent :

- le sirop renversé par Pascaline sur la moquette
- les petits sacs plein de bonbons
- l'happy Meal avec ses cadeaux !

Durant ces années, le "Club Dorothée" remplaçait "Crocs-Vacances", sur TF1. Antenne 2 devenait France 2, je jouais aux Playmobils avec Sonia Isabelle Cinzia Delmano, Jean-François Jean-Luc et la Grande Taupe ( la 2ème Cinzia ). J'avais un train électrique que mon papa m'avait construit. Les Babibouchettes monopolisaient le petit écran ( une vieille Philips son-mono et écran ovale ), on regardait le TJ à la maison avec Pierre Pascal Rossi ! Je me souviens de mes premiers août à la Béroche, ou je mangeais des glaces en cornet avant les feux d'artifice de mon papa ! Ma soeur commençait de devenir enfin grande, elle allait aux majorettes ! fallait même que je la suive chaque mercredi soir ! Alors excusez du peu, mais cela méritait bien un petit cadeaux dans le Franz Karl Weber du MétroShopping !!!
1984 : Comme si cela ne suffisait pas avec une soeur, voilà un petit frère, né en novembre 1984. Physiquement bizzare au début, il s'est bien rattrapé. Quel bonheur que d'enseigner au plus petit les bêtises à faire...on en a reçu des coups de "tape tapis" avant de nous endormir, car il faut bien l'avouer, j'ai tout fait pour qu'il ne s'endorme jamais à l'heure....Et pis, comme la roue tourne, il a fini par s'habituer à notre soeur.
1985, la neige du siècle ! Les vacances à Vallorbe sont décalées. Je vais à Coop Servette en luge sur la route...bon pas tout seul quand même !
1987, la grêle du siècle ! Tout est ravagé..sauf moi !
Et puis y avait aussi les promotions ! D'abord au Jardin de Trembley ou aux Bastions. On défilait avec nos bricolages. Je portais de temps à autre le drapeau. Il était lourd ce machin là ! Je peux vous dire que de nos jours, si on devait le refaire, les parents porteraient plainte !!!
Plus tard, à la fin des années 80', c'était le Victoria Hall ou le Grand casino ( aujourd'hui disparu ) qui nous accueillaient. En 1988, je reçu même le 1er prix de français d canton, remis en mains propres par Mme Rudolf, l'inspectrice et le maire de l'époque.
Les grandes vacances arrivées, les passages à Gland chez mes grands-parents, puis Vallorbe chez ma tante étaient de coutume, tout comme le Jour J : celui des magasins à Lausanne !
ABM EPA-UNIP L'Innovation et la Placette ! Toujours le même parcours avec ma grand-mère !

Flash-back !!!

Vous souvenez-vous du rayon zoo au Grand Passage, de la librairie de la Placette, des billets de bus carrés au prix de 80cts, de la Migros des Charmilles et de son téléphone incessant au Service-Client, des caisses qui rendaient la monnaie dans un toboggan, du Capitaine Flam, des Raider's, des PTT, des camions PTT aux portes s'ouvrant sur le devant, des épreuves communes, des oeufs cachés à l'école de la Poterie, des Jeux de 20heures, de Sacrée Soirée, des 45tours, des mange-discs, des premiers Walkmans, et des K7 ?????

1989-1995

Les années pas très folichonnes. Le cycle de Cayla, mes amis d'enfance qui nous quittent, de ma maman qui pleure de temps en temps, des fins de moi difficiles, des week-end chez mon papa, des études qui deviennent dures, du monde qui change, des guerres qui éclatent.....Je n'ai pas aimé ces années ou l'on devient adolescent. Tout semblait devenir plus durs.. Mais heureusement, la famille est toujours là. Les amis de mon immeuble de la rue Lamartine aussi.

1989-1993 : Cycle de Cayla
1993-1994 : Ecole de Culture Générale Henry-Dunant
1994-1995 : premier apprentissage chez Emil-frey et premier salaire.

Pour cette tranche là, je ne garde que peu de chose, je n'ai pas aimé.

1995-2008

Houaa !!!! Alors là, je dois dire que les choses sont devenues merveilleuses, avec le temps. Mon apprentissage ne se passe pas comme prévu chez Emil Frey. Une forte déprime m'incite à me mettre à l'arrêt maladie, de février à avril 1995. A l'époque, je me fais de nouveaux amis : Nuno Corinne Tarik Fred...et j'en retrouve d'autres ! me voilà intégré dans un groupe, comme chaque adolescent! Mes premières sorties au Pub Bogart, mes premiers week-end...dans ma Vallée de Joux et Vallorbe avec mes Amis ! La période du début 1995 fut difficile, mais je pouvais compter sur l'appui de Nuno, qui fut toujours présent !
Et revoilà ma Soeur ! Ou avait-elle bien pu passer ??? Faut dire que l'un des premiers copains de ma maman fut vraiement horrible !!! On aurait dit SIM avec une perruque, mais sans l'humour ! Alors forcément, ma soeur, toutjours aussi rebelle fit sa rébellion, et partit habiter chez mon papa. A Meyrin, puis Laconnex et enfin Eysins. Et la revoilà, en même temps que la future héroïne de la TSR : Marie Thérèse Porchet née bertholet !!! Je me rends compte avec le temps qui passe, qu'elle a dû sortir avec presque tout mes amis, ce qui n'arrangeait rien entre nous ! Je parle donc de ma soeur !
Dans les années nonantes, le monde change aussi vite qu'en 40 ans ! Mes repères disparaîsent ! Passionné par le monde du commerce, mes magasins flétiches s'effacent de l'attractivité de la ville. A l'heure ou l'on a voté pour les nocturnes en 1994, le Grand-Passage devient Globus et ABM ferme à la rue du Rhône. L'incendie de Noël 1997 aura eu raison d'eux ! Plutard, c'est L'Epa-Unip ( Passez d'abors à l'EPA ! criait le slogan ) qui ferme, et la fameuse Placette devient MANOR ! Les Babibouchettes tirent leur révérence, comme Dorothée. Migros Charmilles est remplacée par la Coop, alors que s'ouvre Planète-Charmilles en 1997 !
Mon apprentissage à la Placette me plaît. J'y rencontre des gens extraordinaires comme Michel galabru, Sim, Philippe Bouvard etc.... ma patronne Isabelle Birbaum, restera d'ailleurs tout le temps dans ma mémoire. Son sourire, sa gentillesse, son savoir-faire ne seront plus. En décembre 1998, elle devra nous quitter.
Mes premières collègues prendront chacune de nouvelles aventures. Sandra Andrée Danièle et Mme Espinasse devront quitter le rayon livre lors de sa rénovation. J'en ai fait de même !
On grandi, en 1998, premier appartement au 71 rue de Lyon ! Un salaire d'employé, un appart', mes 20ans la même année, comme disait Pierre Bachelet 30ans auparavant ! Et puis, durant cette période, je me détache de tout ce qui me tenait à coeur. Je deviens très sensible aux boulversements. Janine, ma tante, me permet d'y voir plus clair, et de jamais avoir peur de ces "impressions" ! Le paranormal me tente, les signes de la vie sont là, ils sont importants. Je reste toujours proche de ma famille, même si je dois bien le dire, mes vacances se font plus rares à Gland ou Vallorbe !

En résumé

La fin du paragraphe ci-dessus s'arrête, sans quoi cela deviendrai trop long ! Mais je prends du temps pour regarder derrière mon épaule. Je suis heureux. Les événements qui passent au fil du temps répondent à mes envies. Je suis soulagé. Soulagé d'avoir trouvé mes lieux de référence. Soulagé de voir mon entourage heureux, avec de beaux bébés. Finalement en y réflechissant, quand je vois mon neveu jonas, je me dis que la vie fait bien les choses : il est aussi beau que moi, et aussi "fourbe" !!! Sauf que là, c'est SON bébé-....bon courage :-) !
Bien, ainsi je disais, que je me sens soulagé d'avoir trouvé un équilibre. D'avoir des Amis d'enfance et d'école retrouvés, d'autres amis plus récents mais toujours aussi fidèles, ( jugez-en par les photos de ce blog !!). Malgré tout, je me sens très nostalgique ce soir. J'ai retraversé Lausanne cet après-midi, comme à l'époque. Et je ne tenais plus la main à personne. L'Epa et l'ABM on disparus. Soudainement, je trouve notre monde trop " plastifié " à mon goût. Absence totale d'originalité, comme on le faisait si bien à l'époque.
Mais je n'ai pas peur, car mes occupations permettent de combler ce manque là. Je me sens utile, je suis aimé et j'aime également ! Je n'oublie aucune rencontre, auncun événement. Je me sens rempli de tout un tas de chose si utile et si importante à mes yeux, toutes ces choses que j'ai reçu ou appris durant ces trentes dernières années !

Enfin, j'ai pris conscience de profiter de chaque chose le mieux possible. Car je regrette de ne pas avoir passé plus de temps en vacances à vallorbe ou auprès de mes grands-parents. J'aurai voulu prendre du temps pour parler de tout et de rien, de rendre visite plus souvent aux personnes disaparues... je pense à mes tendres vacances de mon enfance, celle ou on prend vraiment le temps de vivre..sans soucis !
Alors j'aime la vie, faîtes-en autant !!!!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors pour commencé ta naissance pour moi ne fut pas d'une grande joie, en effet je préférais nettement ma poupée, que bien plus tard tu détruisas, plus ma montre ds la machine a laver et chers lecteurs j'en passe....ensuite la période ou j'ai été séparée de toi et fabien fut la plus pénible...surtout que l'on ne m'avait pas laissé le choix..je ne suis pas partie de mon plein gré même si j'étais effectivement en pleine crise d'ado...je tiens aussi a préciser que je ne suis tout de même pas sortie avec tout tes copains!!!quelle réputation tu essaies de me faire:):)comme toi je regrette bcp nos vacances insouciante je regrette qu'enfants ns ne ns rendions pas compte de cette chance..Oui mes fils ont des supers gd parents mais ils n'auront pas la chance de passer des vacances ds une ferme...nos années d'enfances lorsque j'y pense j'en ai les larmes aux yeux j'aimerai pouvoir les retrouver...maintenant j'essaie de faire vivre a mes enfants une enfance heureuse comme ns l'avons eue. je suis heureuse que malgré nos années séparées ns ayons réeussi a ns retrouver pour partager pleins de nvlles choses..il est vrai que lorsque Jonas fait des bétises il me rappel étrangement quelqu'un je pense avoir du soucis a me faire..bref je te souhaite que ses 30 prochaines années et celles qui suivront t'apportent tout le bohneur que tu mérites parce que tu es vraiment quelqu'un de bien!!!! Je t'aime pti Frère!!!
soeurette

Anonyme a dit…

Je tombe sur ton blog alors que je cherche des photos du vieux balexert, un besoin historique...
Un grand clin d'oeil, voisin des charmilles avec cette fameuse école de geisondorf ou je trainais en patin à roulette.

je te remercie pour ces textes de partage, j'y pense pas moins.

toute ces disparition de lieux qui partent gentiment avec notre enfance magique de ces années d'insouciance.

la migros des charmilles pour toi, je suis resté crocher sur celle de Balexert, normal j'habite près du lignon.

donc tout ce que tu décris, je l'ai fais aussi sur une page blanche, pour ne pas oublier ces émotions de ma mémoire.

cool de n'être pas le seul extraterrestre.

bonne suite