samedi, juin 10, 2006

Ballade de juin


Journée idéale pour une ballade dans le Risoux! Ce Risoux qui à chaque fois semble m'appeler, afin de profiter de son étendue, de son silences et de sa beauté, qui ne cesse de m'épater, de saisons en saisons.

Il y a peu, la neige était encore trop présente sur les sentiers,
mais aujourd'hui, j'ai retrouvé les champs colorés de mille fleurs,
les douces senteurs du pollen, de la sève qui monte le sous l'écorce

de printemps. Des merles se répondent d'arbres en arbres, et j'entends au loin le cri d'une jeune buse appelant sa mère. Des centaines de petits moucherons forment comme un nuage, au-dessus de mon chemin. Et parfois, une guêpe ou une abeille se pose sur ma chemise, je les préfère aux araignées ! Dans l'après-midi, après ma pause vers mon fidèle " Rendez-Vous des Sages " je prends le sentier me menant au " Mont-Blanc ". Le vent se lève. Il agite les branches des arbres, soudain, j'entends comme un sifflement. Je lève la tête, et apperçois un planeur. Son vol est léger, comme mon coeur. Je suis heureux dans mon Risoux. Les odeurs des fleurs m'arrivent par centaines, et, ma fatigue se faisant ressentir, je rejoinds " La Sauvageonne " afin de m'y reposer un instant. Quelque nuage file à vive allure. Un avion semble quitter un sapin pour en rejoindre un autre. Assis sur ma chaise, je profite de cet instant si bon, pour vider mon esprit. Je décide enfin de redescendre sur le Solliat, ou je reprendrai mon train ce soir. Je croiserai ainsi le refuge de l' "ONU ", refuge qui nous vallu une soirée mémorable, en plein mois de novembre sous une lune grandiose ! Soirée fondue entres amis. Pendant toute cette ballade, pas âme qui vive! Sauf un jeune homme en VTT, du côté de la " Sauvageonne ". La petite bourgade du Solliat approche. Je traverse un champ fleuri vraiment magnifique. Je m'arrête. respire, puis repense aux vergers de mon enfance, à la Béroche chez mes grands parents, lorsque j'étais en vacances. Quel beau mois de juin ! Il y a du jaune, du bleu, du rose, de véritables feux d'artifices ! Un peu plus bas, dans le village, une douce odeur me rappelera le linge propre séchant au-dehors, quand ma grand-maman le séchait devant l'immeuble, à Gland. Gare de la Golisse, je me délecte des derniers rayons de soleil qui semblent se cacher derrière la forêt. Mois unique, juin est offre mille et une beauté, quand on prend le temps de sortir en forêt. Une fois de plus, le mystère, la grandeur, la beauté du Risoux m'auront vraiment tant apportés !!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Fasse que tes journées soient toujours aussi belles qu'en vallée de Joux... Et même si actuellement tu en es loin, penses-y pour te donner la force et la confiance d'avancer dans ta vie, quelle qu'elle soit.